Paroisse Colomiers

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Diaconia. Est-ce vraiment fini ?

Colomiers ; service (photo : http://static.ladepeche.fr/content/media/image/zoom/2012/02/24/201202241141.jpg)

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DIACONIA. Est-ce vraiment fini ? C’était ce rassemblement de 12000 personnes à Lourdes en mai 2013. J’y étais avec 100 autres personnes de toute la France, appelées au service d’Ecoute et d’Accueil.

Il s’agissait d’être disponible pour écouter ce que les uns et les autres voulaient dire de leurs êtres souffrants. Mais pas seulement pour écouter. Proposer aussi à la personne de présenter sa situation à Jésus, de mettre sa vie sous le regard de Dieu. Avec des mots simples. Dans la certitude de la foi. « Je suis avec vous tous les jours … » nous affirme Jésus.

Nous avions un foulard ‘’Madras’’ repérable, et les personnes venaient à nous, ou acceptaient d’être abordées.

Une jeune femme, A. s’approche : « Je peux vous parler ? » Nous entrons dans une petite pièce ; car il fait froid dehors et il vente. A. ose tout dire : sa maladie orpheline (on lui a dit qu’elle ne vivra plus longtemps ; elle a 25 ans) ; son isolement social ; sa détresse … ; sa soif de vie … ; et elle conclut « Je ne suis pas chrétienne. » Je l’écoute longuement ; en même temps, intérieurement, je bénis le Seigneur pour sa vie. A un moment je lui dis: « Tu es belle, tu a du prix aux yeux de Dieu ; pour le Seigneur, tu es unique … » et j’ajoute « Jésus t’aime ». L’ai-je aidé changer son regard sur sa vie ? Je n’ai pas cherché à la convaincre. Coté efficacité de cette écoute, je n’en sais rien ; j’étais vraiment dans la pauvreté de la foi.

Elle sort de cet accueil, le visage en joie, changée, me disent ceux qui l’ont vu entrer, puis sortir.

Diaconia : suite …

Diaconia s’est laissé inviter à Pibrac, lors de la fête de rentrée du doyenné, le 29 septembre 2013. Par ce temps d’écoute mutuelle que nous avons eu avant la messe ; par le partage du repas ; par l’accueil de ceux qui venaient d’ailleurs, ces frères de la rue, ces frères du Quart-Monde. Avec leurs mots qui pouvaient nous paraître loin de notre logique, ne nous ont-ils pas témoigné leur joie de s’accueillir frères et sœurs ? Oui, socialement, économiquement, leurs vies sont toujours précaires et fragiles ; mais ils ne sont plus seuls et peuvent compter les uns sur les autres.

« Personne n’est trop pauvre pour n’avoir rien à partager » : c’est cela Diaconia.

Nous le vivons déjà, certes ; mais comment aller plus loin ? Ne serai-ce pas en partageant ? En osant dire nos pas sur ces chemins qui nous paraissent incertains. …  Et constituer des groupes « Place et parole des pauvres ».

Si oui, faites vous connaître.

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