Paroisse Colomiers

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Des paroissiens fêtent la chandeleur

Le Seigneur est vraiment bon ! En effet, ce 2 février, fête de la présentation de Jésus au temple, des consacrés et de la Lumière je peux dire que le Seigneur nous a couverts de sa lumière. La veille j’avais reçu l’invitation pour manger des crêpes au parc Duroch avec mon amie Alice. Gourmand comme je suis, j’acceptais ! Je pensais que nous serions tout au plus deux ou trois personnes mais arrivé à l’heure et à l’endroit fixés, nous étions cinq : Rosine, Alice, Kim-Liên et sa sœur et moi.

C’est donc avec la douceur quasi printanière que nous nous sommes installés sur un banc. Kim-Liên, qui a plus d’un tour dans son sac, nous sortit quelques Bulletins du 85 du mois de décembre et nous proposa de reprendre le chapitre 2 de « Fratelli tutti » du Pape François qui aborde la parabole du bon samaritain. Eh oui, des crêpes, ça se mérite et il faut savoir être patients !

Nous avons donc partagé sur cette belle parabole en répondant aux questions. Alice nous apprend que tous les jours elle prend le temps de serrer une collègue de travail dans ses bras car celle-ci vient de perdre sa maman et chacun y va de son témoignage dans la confiance. Si nous savons que le fait d’être étranger, que la précarité financière, la maladie, le handicap et l’isolement font de l’homme au sol, nous reconnaissons que nous ne prenons pas assez de temps ou qu’il est plus facile de passer outre plutôt que de venir en aide à ceux qui ont besoin de nous. Moi je soulignais que nous étions tour à tour le bon samaritain, le lévite et le prêtre mais aussi « le bon samaritain et l’homme » qui était à terre. Pourquoi ?  Dans ma vie, suite à un accident, j’ai souvent eu besoin d’un bon samaritain mais que malgré cela il m’était arrivé d’être le bon samaritain d’une dame en peine.

Pour clore ce bel échange, nous avons dit un « Notre Père » et un « Je vous salue Marie » avant d’enfin déguster d’excellentes crêpes.

Tous avions le visage rayonnant et étions heureux. Alors oui le Seigneur est vraiment bon !

Jean-Luc Donnadieu

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