22 Février 2023
Dans son message pour le Carême, partant de l’évangile de la transfiguration que nous écouterons le deuxième dimanche de carême, le Pape François évoque ce temps liturgique comme une montée dont le but est la rencontre du Christ transfiguré, ressuscité, vainqueur du mal et de la mort. Ainsi, fortifiés dans la foi, l’espérance, et la charité, nous trouverons des forces neuves pour accomplir notre mission de disciples du Christ dans le monde. Le Pape François compare la montée du Carême à une randonnée en montagne, qui exige une ascèse, des efforts, une progression parfois douloureuse, avant d’atteindre le sommet et d’être largement récompensés par la vue du panorama.
Les chrétiens sont donc invités à choisir le Christ de manière renouvelée, en prenant le temps et les moyens de L’écouter, de mettre en pratique sa Parole, de se libérer de tout ce qui les empêche d’avancer à sa suite. A la fin du carême, il ne s’agit pas d’être fier de soi, mais d’avoir fait plus de place au Christ et au prochain.
Le jeûne, la prière et le partage sont les moyens traditionnellement proposés pour vivre le Carême. Dans une société de consommation, il n’est pas difficile de trouver de quoi chacun de nous peut jeûner : écrans, divertissements, nourriture ou boissons, ou autres. Passer un peu moins de temps à consulter les écrans pour méditer un peu plus la Parole de Dieu et prier davantage est un effort à la portée de tous. Quant au partage, il nous aide à faire plus de place à l’autre.
Ce temps de grâce nous aidera ainsi à nous décentrer de nous-mêmes et à nous ouvrir davantage à Dieu et fera grandir notre solidarité envers toute personne humaine, particulièrement ceux qui ont le plus besoin de notre proximité et de notre aide.
Je me propose, durant ce Carême, d’écrire quelques mots, chaque vendredi, sur cette béatitude : « heureux les artisans de paix ». Elle fait partie de la mission que nous confie le Christ.
Je vous souhaite un bon et fructueux Carême !