20 Février 2020
Lecture Priante du psaume du 7ème dimanche ordinaire année A
(Lectio Divina)
Esprit de Dieu, ouvre mon intelligence et mon cœur.
1. Que dit ce texte ? 2. Que me dit ce texte ? 3. Que vais-dire au Seigneur ? 4. Vivre dans la grâce du texte.
1. Le texte. Un pécheur pardonné monte au temple pour offrir un sacrifice d'action de grâce. Sous la forme d'un hymne à l'amour de Dieu et à la tendresse de cet amour. 5 fois dans l’extrait liturgique de ce dimanche. Amour et tendresse... tendresse et pitié... lent à la colère et plein d'amour... tendresse du père... tendresse du Seigneur. C'est comme un portrait de Dieu. Loin de ce que certains ont dit du Dieu de l'Ancien Testament, méchant et dur ! A ce sujet, bien se rappeler que la "crainte" biblique de Dieu est le respect affectueux d'un fils envers son Père, il est le Très haut qui vient vers moi. La célèbre phrase du livre de l'Exode (Ex 34,6) : Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour. Ce que Dieu a dit à Moïse au Sinaï pour se présenter. Une phrase souvent répétée dans la Bible.
Remarquons aussi le possessif mon des versets 1 et 2, mon, âme, et le possessif des versets 10 et 12, nous, envers nous selon nos fautes...loin de nous nos péchés. Comme si le priant voulait associer la communauté à sa prière. Tout acte individuel a une répercussion sur l'ensemble.
2. Moi. Dieu est bonté, amour, tendresse, père... Jésus reprendra ces mots : Notre Père qui es aux cieux... C'est la parabole dit de l'enfant prodigue, que certains préfèrent appeler du "Père miséricordieux". Quel est le "portrait" que je me fais de Dieu, consciemment et surtout inconsciemment, dans ma façon de vivre, de prier, d'agir ? Amour miséricordieux, "matriciant", propose Chouraqui, comme une matrice vitale, maternelle.
3 et 4. Prier, agir.
Éclairé par tout de qui précède, je m'adresse au Seigneur avec mes mots : louange, demande, intercession etc...
Je peux conclure avec cette prière :
Dieu de tendresse et de bonté, sois béni pour tous tes bienfaits. Dans l’allégresse de l’Esprit de sainteté, je chante ton amour et ta miséricorde qui m’ont relevé et introduit dans la salle du banquet où ton Fils a préparé le festin de la joie. Je te bénis, Père, pour ton amour qui est de toujours à toujours. Je te bénis, Christ Jésus, toi qui es descendu dans l’abîme de la mort pour que nul n’en reste à jamais prisonnier. Je te bénis, ô Esprit d’une sainte allégresse : souffle en mon âme la brise de ta joie. (Fraternité de Jérusalem).
Paul C.