Paroisse Colomiers

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Rm 5, 1-5 Vers Dieu Père et Fils par l'Esprit Saint

Lecture Priante de la 2ème lecture du dimanche de la Sainte Trinité année C
(Lectio Divina)
Esprit de Dieu, ouvre mon intelligence et mon cœur :
comprendre ce texte, ce qu'il me dit, le prier, vivre dans sa grâce.
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Lettre de Saint Paul apôtre aux Romains (5,1-5)
Frères, nous qui sommes devenus justes par la foi, nous voici en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, lui qui nous a donné, par la foi, l’accès à cette grâce dans laquelle nous sommes établis ; et nous mettons notre fierté dans l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu. Bien plus, nous mettons notre fierté dans la détresse elle-même, puisque la détresse, nous le savons, produit la persévérance ; la persévérance produit la vertu éprouvée ; la vertu éprouvée produit l’espérance ; et l’espérance ne déçoit pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné.
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Devenus justes par la foi... Cet extrait se situe au sein d'une argumentation de l'apôtre Paul sur la nature de la foi. Dans ce passage, il s'adresse plus particulièrement à des chrétiens d'origine juive. Il vient de leur dire que leur père dans la foi, Abraham, a été reconnu juste par Dieu par sa foi seule, alors qu'il n'avait aucune pratique juive comme celle de la circoncision, alors qu'il était un païen. Il a été "justifié", c'est-à-dire ajusté à Dieu, ancré en Dieu. Abraham eut foi dans le Seigneur pour cela, le Seigneur le considéra comme juste (Genèse 15,6). Cette "justification" par la seule foi, donc par un abandon confiant, donne la paix avec Dieu. La paix dans la bible c'est la grâce messianique par excellence : c'est lui (Jésus) qui est notre paix (Éphésiens 2,14).

 

Paul note que cette foi entraîne l'espérance d'avoir part à la gloire de Dieu. Cette gloire de Dieu, c'est Dieu en lui-même, en ce qu'il est en profondeur, en ce qu'il nous en a révélé. La détresse, ici, c'est un peu le combat spirituel du texte de dimanche dernier. Nous sommes dans les derniers temps, le temps de Jésus-Christ mort et ressuscité, le temps de la Pentecôte, le temps de l’Église en marche. Ce combat, cette "détresse", va nous armer de persévérance, nous endurcir de vertu, de fidélité éprouvée et finalement de la force de l'espérance. Car en nous réside la Trinité, cet amour de Dieu, non pas l'amour envers Dieu mais l'amour venant de Dieu par l'Esprit Saint à nous donné.

 

Ce texte, la liturgie l'a choisi cette année C pour la fête de la Sainte Trinité. Il est une des contemplations de ce Dieu trois personnes en tout ce qu'il nous donne : foi, espérance, amour, nos trois vertus théologales (Théos/logos, Dieu/Parole, une parole venant de Dieu, ou sur Dieu) ; une "trinité" de marche vers Dieu et venant de Dieu. La foi, un chemin d'espérance dans l'amour venant de Dieu en Jésus Christ... Un cheminement en avant, vers un mûrissement de notre être, passant par des étapes ou des moments : détresse, persévérance, vertu, espérance... Un chemin d'ajustement, à Dieu Père et Fils dans l'Esprit... Un Dieu qui n'est qu'amour, que relations de personnes, que dialogue, en lui-même et envers nous.

 

Ô mon Dieu, Trinité que j’adore, aidez-moi à m’oublier entièrement pour m’établir en vous, immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l’éternité. Début de la célèbre prière d’Élisabeth de la Trinité. On peut lire la suite sur internet.

Paul C.

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