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26 Mars 2016
Le 24 mars, il y a eu une belle cérémonie du jeudi saint dans les murs de l'église Sainte-Radegonde. Un partage ainsi qu’une intention de prière concernant des migrants sans papiers, lors de cette célébration, m'ont touchée. Car c'est une histoire qui se passe dans la paroisse.
En fait, notre communauté paroissiale participe à un comité de soutien envers un paroissien sans papiers.
En voyant ce frère-migrant sans papier, il y a quelques années dans la paroisse qui souhaite être intégré dans "cette société de rêve", je pense à mon propre parcours d'intégration dans mon pays adoptif. Pourquoi ? Parce que, moi aussi j'ai été réfugiée. Dans mon malheur, j'ai eu plus de chance que lui, j'ai été bien accueillie à cette époque.
Mais, ces frères, ces sœurs qui ont erré dans ces situations difficiles, savent-ils qu'il n'existe pas "un coin de rêve" sur terre ? Tous les conforts matériels, les sécurités... sont des éléments à construire de longue haleine. Et la démocratie, la liberté... elles sont toujours à rechercher, à développer ensemble, de génération en génération. Il n'y a rien de bon qui vienne sur terre, sans efforts, ni sacrifices de la part des êtres humains.
Quand nous avons vu François qui s'est agenouillé pour laver les pieds des migrants, jeudi soir, c'était trop beau !
Le pape a lavé les pieds des onze migrants, le jeudi saint 23 mars 2016 : trois femmes et huit hommes, âgés de 20 à 37 ans - quatre Nigérians catholiques, trois Erythréennes coptes, trois musulmans venus du Mali, de Syrie et du Pakistan, un Indien de confession hindoue. (Photo sur internet - Libération)
Mais nous rendons-nous compte du courage des gens qui se mettent au service des opprimés, qui luttent pour l'égalité, la justice, la charité afin de soutenir les petits, les pauvres ?
En étant chrétien, que devons-nous faire en voyant nos frères et sœurs fuyant la peur de la violence, causée par la misère, la guerre ?
Qu'avons-nous fait pour vivre selon le grand commandement de Jésus : aimons-nous les uns les autres, comme je vous ai aimés ?
Rendons grâce à Dieu pour ceux qui mènent le combat pour défendre les réfugiés et les migrants.
Que Dieu me pardonne si je reste en silence en voyant mon frère, ou ma sœur qui est discriminé, persécuté... à cause de son identité !
Kim-Liên T.