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19 Juillet 2018
Lecture Priante de la 2ème lecture du 16ème dimanche ordinaire année B
(Lectio Divina)
Esprit de Dieu, ouvre mon intelligence et mon cœur :
comprendre ce texte, ce qu'il me dit, le prier, vivre dans sa grâce.
Je remarque tout de suite les formulations chères à l'apôtre Paul : dans le Christ Jésus (en Christ Jésus, selon le texte grec), en lui, en un seul corps, dans un seul Esprit. Le Christ est vraiment pour Paul le cœur de toute l'humanité et de toute la création. La lecture de dimanche dernier nous le disait.
Les premières communautés chrétiennes du monde gréco-romain du temps de Paul sont composées de convertis du judaïsme et de convertis du paganisme, donc mélangées de traditions religieuses différentes et opposées, sans compter les histoires personnelles de chacun. Ce n'est pas sans problèmes, les lettres de Paul en témoignent. Aujourd'hui, Paul médite sur le Christ lien de toutes les différences, avec ce mot de paix répété cinq fois : Christ notre paix. Au temps de Paul, il fallait amalgamer des gens séparés par le mur de la haine, une forte expression qui laisse entendre que le problème était chaud : Jésus a tué la haine. Le Christ est le ciment de paix de ce rassemblement de différences : en lui un seul Homme nouveau est créé, un seul corps, dans un seul Esprit. C'est l'oeuvre du Christ en croix, Paul le souligne trois fois : par le sang du Christ, par sa chair crucifiée, par le moyen de la croix.
L'Eglise m'invite à entrer dans la prière de Paul. Je suis membre de son corps, je suis dans une communauté chrétienne faite de nombreuses diversités, comme au temps de Paul. Je suis aussi dans une communauté de quartier, de commune, de pays, de travail, de loisirs, etc. Quelle qualité de paix est-ce que j'y mets ? Une qualité nourrie en Christ et dans l'Esprit, donc dans la prière et la méditation de la Parole et l'écoute de l'Eglise.
La première lecture parle de Dieu avec l'image du troupeau et de son berger le Seigneur. Un messie y est annoncé sous le nom de Germe juste. Je puis aussi méditer le psaume 22du bon berger, comme une des brebis de son pâturage, brebis avec d'autres brebis… Et l'Evangile reprend l'image du berger rassembleur qui est Jésus lui-même. A la messe, un gest de paix sincère et priant.
Paul C.