Paroisse Colomiers

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Psaume de la messe du 7ème Dimanche Ordinaire, année A

(Lectio Divina, Lecture Priante)
Le Seigneur est tendresse et pitié
Esprit de Dieu, ouvre mon intelligence et mon cœur.
Le texte du psaume... Moi dans ce psaume...
Ma prière pour vivre dans la grâce du psaume...
 
Psaume 102 (103)
1.
Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être.
2.
Bénis le Seigneur, ô mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits.
3. Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie.
4. Il réclame ta vie à la tombe et te couronne d'amour et de tendresse.
8. Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d'amour. ;
10. Il n'agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses.
12. Aussi loin qu'est l'orient de l'occident, il met loin de nous nos péchés.
13. Comme la tendresse du père pour ses fils, la tendresse du Seigneur pour qui le craint.
Merci à l'auteur de cette image

Le Seigneur parla à Moïse et dit :''Parle à toute l’assemblée des fils d’Israël. Tu leur diras: Soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint''. Le début de la première lecture de la messe de ce dimanche, du livre des Lévites. Le Seigneur votre Dieu, je suis saint. Le début du psaume est une invitation à bénir son nom très saint. Le nom, c'est la personne, dans la bible. Et c'est mon âme qui doit bénir, c'est tout mon être.

''Bénir'', bene-dicere, dire du bien. Le psalmiste m'invite, avec insistance, à ''dire du bien'' au Seigneur, à le louer, à le remercier. Bénir ou être béni, c’est reconnaître la présence aimante de Dieu et la diffuser. Quand c'est Dieu qui bénit, il fait du bien, car la parole de Dieu, c'est à la fois mots et action. Dans le poème de la création, au début du livre de la Genèse, les ''Dieu dit... et ce fut ainsi''. Dire ''Seigneur, béni'' un tel, ami ou non, voire désagréable, ennemi... Dieu peut faire toutes sortes de bien, en toutes sortes de situation...

La sainteté de Dieu. Comment en parler Les mots du psaume 102 ouvrent un horizon sur la nature du Dieu de l'Ancien Testament. Il pardonne... Amour et tendresse... tendresse et pitié... lent à la colère et plein d'amour... tendresse du père... tendresse du Seigneur. Les mots que j'ai soulignés sont ''éblouissants'' de la nature de Dieu. Nous sommes loin de ce que certains pensent du Dieu de l'Ancien Testament, méchant et dur. Le pour qui le craint est une formulation à bien comprendre. La "crainte" biblique de Dieu est une admiration, le respect affectueux d'un fils envers son Père. Il est le Très Grand qui vient vers moi un tout petit. La célèbre phrase du livre de l'Exode (Ex 34,6) : Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour. Ce que Dieu a dit à Moïse au Sinaï. Une phrase souvent reprise dans l'Ancien Testament.

Jésus nous dira que Dieu est Père. Il est Notre Père qui es aux cieux... C'est la parabole dite de ''l'enfant prodigue'', dite aussi du "Père miséricordieux". Miséricordieux envers ses deux fils. Le cadet de retour après avoir échoué en voulant ''faire sa vie''. L’aîné resté avec son père mais insatisfait du manque de reconnaissance de celui-ci, pense-t-il. Dieu est bonté, amour, tendresse. Amour miséricordieux, "matriciant", propose le bibliste Chouraqui, comme une matrice vitale, maternelle. Dieu est amour. (1 Jean 4,7)

Moi, le "portrait" que je me fais de Dieu, consciemment et surtout inconsciemment, dans ma façon de vivre, de prier, d'agir... Je vais m'adresser au Seigneur avec les mots du psaume, et avec mes mots. Louange, demande, intercession etc... Je peux m'appuyer sur cette prière. Dieu de tendresse et de bonté, sois béni pour tous tes bienfaits. Dans l’allégresse de l’Esprit de sainteté, je chante ton amour et ta miséricorde qui m’ont relevé et introduit dans la salle du banquet où ton Fils a préparé le festin de la joie. Je te bénis, Père, pour ton amour qui est de toujours à toujours. Je te bénis, Christ Jésus, toi qui es descendu dans l’abîme de la mort pour que nul n’en reste à jamais prisonnier. Je te bénis, ô Esprit d’une sainte allégresse, souffle en mon âme la brise de ta joie. (Fraternité de Jérusalem).

Paul C.

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