11 Août 2020
Sous un beau soleil d’été, le pique-nique à la Ramée a réuni une douzaine de personnes : des jeunes en majorité, et des femmes en particulier, sans oublier un petit futur lycéen.
Notre rencontre a commencé par une présentation des participants, surpris et ravis par l’hétérogénéité du groupe, tant la diversité culturelle et religieuse est une richesse qui nous réunit en Christ.
Je peux dire que sous la lumière de Jésus, dans la joie et la bienveillance, KLT, mon amie de longue date nous a conduit dans la réflexion sur le n°222 de Laudato Si, écrit par le pape François (24 mai 2015)
222. La spiritualité chrétienne propose une autre manière de comprendre la qualité de vie, et encourage un style de vie prophétique et contemplatif, capable d’aider à apprécier profondément les choses sans être obsédé par la consommation. Il est important d’assimiler un vieil enseignement, présent dans diverses traditions religieuses, et aussi dans la Bible. Il s’agit de la conviction que “moins est plus”. En effet, l’accumulation constante de possibilités de consommer distrait le cœur et empêche d’évaluer chaque chose et chaque moment. En revanche, le fait d’être sereinement présent à chaque réalité, aussi petite soit-elle, nous ouvre beaucoup plus de possibilités de compréhension et d’épanouissement personnel. La spiritualité chrétienne propose une croissance par la sobriété, et une capacité de jouir avec peu. C’est un retour à la simplicité qui nous permet de nous arrêter pour apprécier ce qui est petit, pour remercier des possibilités que la vie offre, sans nous attacher à ce que nous avons ni nous attrister de ce que nous ne possédons pas. Cela suppose d’éviter la dynamique de la domination et de la simple accumulation de plaisirs.
Ce que j’ai retenu de cet échange :
Pour moi, protestante, j’ai beaucoup apprécié cet échange, autour du N° 222 de l'François, Laudato Si. J’ai découvert cet encyclique à l'occasion de cette rencontre. Ce texte s’adresse à tout un chacun, car la terre est notre héritage commun dont nous devons prendre soin.
Marceline Mentouopou