Paroisse Colomiers

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Colomiers/Solidarité : la collecte pour les plus démunis (horaires et besoins) - Centre paroissial, 85 rue Gilet

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Il y a un bel élan de générosité autour de personnes sans ressource, sans toit, et sans nourriture, grâce à cette collecte de produits de première nécessité qui vient d’être mise en place dans l’agglomération toulousaine. C’est la Boutique Solidarité, qui regroupe plusieurs associations à Toulouse, qui a eu l’initiative de la collecte, et aussi de la distribution dans les squats et auprès des personnes les plus exposées à la précarité en cette période de crise sanitaire. Et c’est la plate-forme des migrants qui, à Colomiers, met en place la collecte et a demandé si le centre paroissial de la rue Gilet pouvait être le point de la collecte, deux fois par semaine. Beaucoup de chrétiens faisant partie de cette plate-forme, le lieu semblait bien indiqué. Au bout d’une semaine, on peut dire que l’information est bien passée et que la générosité des Columérins est certaine. Une voiture ne suffit plus pour transporter tous ces produits, frais ou qui peuvent être conservés, et heureusement que CJS (Comité Jumelage Soutien) a proposé son véhicule utilitaire.

Les horaires :
Le mardi de 14H à 16h
Le jeudi de 14h à 16h
Les besoins sont les suivants :
Alimentaire : pâtes, riz, concentré de tomates, sel, pain, gâteaux, légumes, ail et oignons
Hygiène : couches bébés, serviettes hygiéniques, brosses à dent, dentifrice, papier toilette, mouchoirs
Nettoyage : Javel, éponges
Médicaments : Paracétamol, Magnésium
Ni argent ni vêtements.
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La chapelle solidaire à Toulouse

A Toulouse, le lieu qui regroupe l’ensemble des collectes se passe à « la Chapelle », tout à côté du Conseil Départemental et du Canal du Midi. Cette chapelle a tout une histoire, en tant que lieu de culte car la chapelle Ste Jeanne d’Arc  était une annexe de la basilique St Sernin, mais aussi une histoire plus récente, histoire conflictuelle avec le diocèse de Toulouse. Elle appartenait au diocèse, mais des associations de type libertaire l’ont investie il y a une quinzaine d’années, de façon illégale. Après des années de litige, c’est finalement la mairie de Toulouse qui a racheté la chapelle au diocèse et a signé une convention avec les associations pour que leur occupation des lieux soit licite. Depuis, « la Chapelle », autogérée par l’association « L’Atelier Idéal », est un lieu d’intérêt général au service de la vie culturelle, militante et associative toulousaine.

Et c’est aujourd’hui ce lieu qui est choisi pour faire converger toute cette solidarité qui s’exprime en ce temps de crise sanitaire. La Chapelle, qui sert parfois d’auditorium, est devenue un grand grenier où beaucoup de jeunes viennent organiser le stockage et la distribution, en faisant attention aux gestes barrières. Elle n’est plus un lieu de culte, mais c’est bien l’être humain, le frère, la sœur dans le besoin, qui ont la première intention. Et pour nous chrétiens, nous savons que ce frère ou cette sœur est un enfant de Dieu, et que Jésus, en se faisant homme, a pris la condition des plus petits.

La Chapelle n’est pas la dernière étape du voyage solidaire. Ensuite viendra la distribution. Et si c’était là que Jésus ressuscité nous attend ? Il n’est pas dans le tombeau vide, mais précède ses apôtres en Galilée au jour de sa résurrection. La Galilée d’aujourd’hui, carrefour des nations, n’est-elle pas la société multi-ethnique d’aujourd’hui : Les migrants, dans leur précarité mais aussi avec toute leur richesse intérieure insoupçonnée, ainsi que les personnes à la rue ou en grande précarité ne nous révèlent-elles pas Jésus vivant ressuscité ? A nous de vivre ce déplacement et à continuer notre générosité avec un cœur non confiné.

P. Jean-Christophe Cabanis

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