Paroisse Colomiers

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14ème Dimanche C

Merci à l'auteur de cette image

            Cet évangile en début d’été et de vacances tombe bien parce que c’est un envoi en mission. L’été est peut-être un moment où nous avons la chance de nous déplacer, de découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles personnes. L’évangile d’aujourd’hui nous invite à vivre ce temps comme un temps de mission : Et cela tombe bien que ce soit au début de l’été, temps de moisson, parce que Jésus fait le lien entre mission et moisson : « La moisson est abondante, dit-il, et les ouvriers sont peu nombreux ». La moisson, c’est tout ce qui a été semé et qui est arrivé à maturité. Tout ce qui est bon, Jésus demande de le récolter. Etre envoyé en mission, c’est annoncer que le Règne de Dieu est tout proche, c’est annoncer ou être témoin de la Bonne Nouvelle d’un Dieu qui nous aime. Mais c’est aussi récolter les fruits de l’amour de Dieu. Pour cela, il faut être attentif, à l’écoute, prêt à s’émerveiller de Dieu à l’œuvre dans le cœur de celles et ceux que nous rencontrons. Et il y a plus de bonnes que de mauvaises surprises dans la moisson / mission : Jésus avait prévenu les disciples de se méfier des loups, eux qui sont des agneaux. Mais au retour, il n’y a que des motifs de joie, le mal s’est écarté, Jésus voyait Satan tomber !

C’est la joie qui accompagne la mission alors qu’au départ, il y a de l’appréhension. C’est plus facile de rester chez soi que d’aller vers les autres, qui est aussi plus enrichissant.

Dans la mission, c’est aussi la paix qui est à donner au nom de Jésus dans les maisons. Cette paix peut-être acceptée ou refusée. La paix, elle est aussi mentionnée dans la 1ère lecture d’Isaïe. La paix, elle est comme un fleuve, comme un torrent qui déborde, elle est abondante pour celle ou celui qui veut la recevoir. Elle est aussi accompagnée de consolation. La paix, c’est la guérison d’une blessure, c’est la consolation d’un cœur qui a été malmené. Etre missionnaire, être artisan de paix, c’est agir au nom de l’amour de Dieu, c’est être capable de consoler, c’est apporter la paix du Christ ressuscité.

            Dans l’évangile, ce sont 72 disciples qui sont envoyés en mission. Ce ne sont pas seulement les 12 apôtres, qui avaient déjà été envoyés auparavant. Les 12 apôtres renvoient aux 12 tribus d’Israël alors que les 72 sont envoyés vers toutes les nations. Ils sont envoyés deux par deux parce que personne n’est propriétaire de la mission, et c’est bien de se compléter en faisant équipe.

            « La moisson est abondante » : c’est ce regard positif que nous devons porter sur le monde. Le monde est composé des enfants de Dieu, il est aimé de Dieu. Notre Eglise doit être plus tournée vers le monde avec un regard fraternel, avec une attitude de contemplation et de consolation. Ce n’est pas nous qui agissons, c’est Jésus qui agit à travers nous et qui repousse le mal. « Réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les cieux » nous dit Jésus. Nos noms sont inscrits dans les cieux depuis notre baptême. Et même depuis notre naissance et notre conception. Nous sommes nés de Dieu. Soyons à la hauteur de cette dignité qui fait de nous des artisans de paix, des frères et des sœurs universels, des moissonneurs de l’amour de Dieu. Et prions pour qu’il y ait toujours plus de missionnaires et de moissonneurs pour récolter et partager le pain de l’amour de Dieu.

P. Jean-Christophe Cabanis

Is 66, 10-14c ; Ps 65 (66), 1-3a, 4-5, 6-7a, 16.20 ; Ga 6, 14-18 ; Lc 10, 1-12.17-20

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